OBS. — 1. – Linaria ×sepium Allman, hybride entre L. repens et L. vulgaris, n’est pas rare dans les stations où les deux parents croissent ensemble ; on le distingue par ses graines de deux types, les unes étroitement ailées, les autres à 3 angles non ailés (Fig. 30, p. 635), et par la coloration intermédiaire de la corolle.
2. – Linaria simplex (Willd.) DC., à corolle jaune pâle, souvent striée de violet, longue de 5-9 mm, éperon compris, celui-ci droit, et à graines ailées, a été observé récemment le long de voies ferrées dans le N de la France (Mar., Brab. occ., Lorr.). Cette espèce est susceptible de se naturaliser dans cette région.
3. – Linaria arenaria DC. a été signalé jadis dans les dunes littorales aux env. de Dunkerque ; il s’agissait apparemment d’une introduction accidentelle.
4. – Autres adventices ou subspontanés : Linaria bipartita (Vent.) Desf., L. chalepensis (L.) Mill., L. hirta (L.) Moench, L. incarnata (Vent.) Spreng. [Syn. : L. bipartita auct. non (Vent.) Desf.], L. maroccana Hook. f., L. purpurea (L.) Mill. et L. triornithophora (L.) Desf. Une de ces espèces, L. purpurea, différant de L. repens par la corolle pourpre violacé, à éperon courbé, env. aussi long que le reste de la corolle (chez L. repens, éperon droit, égalant env. la moitié du reste de la corolle), est naturalisée sur les murailles de Saint-Valéry-sur-Somme (Pic. mér., à la limite du territoire de la Flore) et parfois subspontanée ailleurs (surtout dans les milieux urbains).