Genus Elatine L.

OBS. — 1. – Les différentes espèces d’Elatine, sauf E. alsinastrum, sont extrêmement variables suivant qu’elles croissent dans l’eau (accommodat aquatique) ou sur la vase plus ou moins asséchée (accommodat terrestre). Cette variation rappelle celle des Callitriche, avec lesquels elles présentent une forte ressemblance d’un point de vue végétatif. Elles s’en distinguent, entre autres, par leurs tiges vitreuses, translucides, dans lesquelles on voit les faisceaux libéro-ligneux, et par la couleur d’un vert plus foncé de leurs colonies (au moins pour celles qui sont exondées).

          2. – Les fleurs submergées sont cléistogames.

          3. – Alors que les espèces d’Elatine sont en voie de forte raréfaction, voire de disparition, dans la plupart des districts du territoire de la Flore, trois espèces ont connu dans les années 85 une certaine expansion en Camp., même si elles y restent rares. On peut s’interroger sur le fait de savoir si ces populations actuelles sont les descendants, au moins dans certains cas, de celles observées il y a longtemps, ou s’il y a eu introduction (par des oiseaux ?) de nouvelles souches (ce qui est le cas au moins pour E. triandra).

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