REM. — 1. – En raison de la variabilité des espèces et de la fréquence des hybrides, il est conseillé d’examiner, en vue de l’utilisation de la clé, plusieurs rameaux de l’arbuste à identifier, soigneusement récoltés sur le même pied.
2. – Les caractères donnés dans la clé pour les stipules se rapportent à celles des rameaux courts florifères.
OBS. — 1. – Les espèces citées ci-dessus forment entre elles des hybrides, dont le plus fréquent est Crataegus laevigata × monogyna [C. ×media Bechst. ; Syn. : C. ×ovalis auct. non Kit. ; C. ×intermixta auct. non (Wenzig) Beck] ; on rencontre aussi les hybrides C. laevigata × rhipidophylla (C. ×macrocarpa Hegetschw. ; Syn. : C. ×schumacheri Raunk. ; C. ×media auct. non Bechst.) et C. monogyna × rhipidophylla (C. ×subsphaerica Gandoger ; Syn. : C. ×heterodonta Pojark. ; C. ×kyrtostyla auct. non Fingerh.). Ces hybrides sont très variables (notamment par suite de réhybridations avec les parents) et ceux impliquant C. rhipidophylla ont été parfois signalés dans des régions où cette espèce ne semble pas (ou plus ?) exister actuellement.
2. – Divers cultivars et formes des Crataegus cités ci-dessous, certains à corolle rose et/ou à fleurs doubles, sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues, parfois aussi dans les haies.
3. – On cultive aussi pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues d’autres représentants du genre Crataegus, notamment les suivants, d’origine nord-américaine (ou culturale, pour l’hybride cité): C. ×lavallei Hérincq, C. pedicellata Sarg. et C. persimilis Sarg. [Syn. : C. prunifolia Pers. non (Marshall) Baumg.]. Les deux derniers ont été observés à l’état subspontané.