Genus Rubus L.

REM. — 1. – Pour préparer des spécimens d’herbier de Rubus, il convient de choisir une plante normalement développée, en s’assurant qu’il n’y a pas plusieurs individus entremêlés qui pourraient appartenir à des taxons différents (isoler les souches). Prélevez la partie médiane de la tige stérile de l’année (turion), avec une feuille, un rameau fleuri et un rameau fructifié. Notez les caractères fugaces suivants : couleur des pétales (à observer à l’éclosion des boutons ou sur des fleurs fraîchement épanouies), des filets, des anthères et des styles, niveau atteint par les étamines et les styles, port des turions.

          2. – Dans la clé des espèces, les caractères des tiges et des feuilles se rapportent, sauf indication contraire, à la partie médiane du turion d’une plante normalement développée.

          3. – Les données relatives à la répartition dans le territoire de la Flore des espèces des sections Corylifolii et Rubus se rapportent essentiellement à la Belgique, au G.-D. de Luxembourg et aux parties des Pays-Bas et de l’Allemagne traitées dans la Flore ; les données concernant la France sont plus éparses, mais elles se sont enrichies au cours du temps. La détermination des taxons de ces deux sections exige la comparaison avec des spécimens d’herbier correctement déterminés.

OBS. — La systématique de ce groupe est extrêmement difficile. Parmi les nombreuses espèces que renferme cette section, seules les principales ont été prises en considération dans cette Flore. D’autres de valeur secondaire sont pourtant citées de façon plus succincte à la suite des espèces traitées dont elles se rapprochent. — Mellifère.

OBS. — 1. – A côté de Rubus odoratus, une autre espèce à feuilles simples, à limbe plus ou moins lobé, R. tricolor Focke (sous-genre Dalibardastrum), est parfois cultivée pour l’ornement (surtout comme plante de couverture du sol) dans les parcs et les jardins. Elle se reconnaît à son limbe long de 4-12 cm, à ses fleurs à pétales blancs et à sa tige densément couverte de soies brunâtres. Rarement subspontané (Fl., Brab.).

           2. – Outre les hybrides et taxons hybridogènes formant la section Corylifolii, on connaît dans le territoire de la Flore Rubus ×idaeoides Ruthe [Syn. : R. ×pseudidaeus (Weihe) Lej.], considéré comme l’hybride R. caesius × idaeus (Camp., Brab., Mosan, Lorr.).

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