Acorus calamus L. (Acore. Kalmoes. Kalmus). — 50-120 cm. — Juin-sept. — Hél. — Bord des eaux, particulièrement le long des voies navigables. — Mar. (sauf mér.) (polders), Fl., Camp., Fluv. : AC-AR ; Brab. (surtout occ.) : AR ; ailleurs : AC-AR dans les grandes vallées (Sambre, Meuse, Ourthe, Semois, Sûre, Moselle, Aisne, Marne), RR en dehors de celles-ci ; semblait jusqu’il y a peu nul dans le SW du territoire de la Flore [a cependant été découvert à partir de 1998 dans le Mar. mér. et le Pic. mér. (vallée de la Somme), mais il pourrait avoir été introduit volontairement]. Parfois cultivé pour l’ornement au bord des pièces d’eau. — SE de l’Asie et peut-être Amérique du Nord ; naturalisé en Europe depuis le 16e siècle. Devenu subcosmopolite. — Médicinal. — (Fig. 5, p. 971).
OBS. — 1. – Le genre Acorus relève, pour beaucoup d’auteurs, d’une famille indépendante, celle des Acoraceae.
2. – Acorus calamus fleurit rarement et les fruits n’arrivent pas à maturité en Europe occ. A l’état stérile, il peut être distingué d’Iris pseudacorus par les feuilles plissées transversalement vers leur base. Les feuilles froissées sont aromatiques ; le rhizome l’est fortement.