8. – B. bromoideus (Lej.) Crépin [Syn. : B. arduennensis Dum. ; B. grossus Desf. ex DC. subsp. eburonensis (Nyman) Tournay]. (Brome des Ardennes. Ardense dravik. Ardenner Trespe). — 30-80 cm. — Juin-juill. — Thér. — Champs d’épeautre, de préférence sur des sols calcarifères. — Mosan mér. : jadis AR-R ; Ard. sept. : jadis RR ; Lorr. sept. : trouvé jadis à Torgny. — Aire presque limitée à la Belgique, constituée par une bande orientée obliquement, du NE au SW, entre Liège et Givet. — †
OBS. — 1. – Espèce récoltée pour la dernière fois dans la nature en 1935, n’existant plus que dans quelques jardins botaniques.
2. – Alors que la var. bromoideus [Syn. : B. grossus Desf. ex DC. subsp. eburonensis (Nyman) Tournay f. arduennensis (Reichenb.) Tournay] a des épillets glabres, la var. villosus (Crépin) Tournay [Syn. : B. grossus Desf. ex DC. subsp. eburonensis (Nyman) Tournay f. eburonensis (Nyman) Tournay] a des épillets pubescents-veloutés ; cette dernière variété a disparu depuis longtemps mais elle a pu être recréée expérimentalement.
3. – Bromus bromoideus var. bromoideus est très probablement issu par mutation de B. grossus var. glaber. La var. villosus est sans doute hybridogène : B. bromoideus var. bromoideus × B. grossus var. grossus. C’est pourquoi certains auteurs subordonnent B. bromoideus à B. grossus, avec le rang de sous-espèce.