Bromus grossus Desf. ex DC.

7. – B. grossus Desf. ex DC. (Brome épais. Zware dreps. Dicke Trespe). — 50-110 cm. — Juin-juill. — Thér. — Moissons, surtout sur des sols calcarifères, de préférence dans des champs d’épeautre, parfois terrains vagues et bord des chemins. — Boul., Brab., Mosan, Ard., Lorr. : RR. En voie de disparition dans le territoire de la Flore. — Europe centro-occ., de l’Italie à la Belgique.

OBS. — 1. – Espèce assez variable, moins cependant que la précédente. Les plantes observées dans la nature présentent toujours des lemmes aristées ; on peut distinguer les deux variétés suivantes :

– var. grossus [Syn. : var. tomentosus (Monnard) Becherer ; var. velutinus (Schrad.) Schäfer] : Lemmes et pédicelles pubescents ;

– var. glaber Spenner [Syn. : var. nitidus (Dum.) Delogne ; f. glabrescens (Kirschl.) Tournay] : Lemmes glabres ou presque glabres. Pédicelles scabres. — Variété la plus rare (surtout Mosan).

          2. – Bromus grossus var. grossus se distingue bien de B. secalinus var. pubescens par le type d’indument de la lemme : celle-ci est densément pubescente sur toute sa surface et les poils sont longs et dressés presque perpendiculairement chez le premier, alors qu’elle n’est gén. pubescente que dans sa partie sup. et que les poils sont plus courts et dressés obliquement vers le haut chez le second.

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