Molinia caerulea (L.) Moench

Molinia caerulea (L.) Moench (Molinie. Pijpenstrootje. Pfeifengras). — Juill.-sept. — Hémicrypt. cesp. — Landes, prairies non amendées, tourbières, bois, lisières et chemins forestiers ; signale des sites non amendés, gén. à niveau phréatique variable. — (Fig. 13, p. 893). — Deux sous-espèces, encore mal connues dans le territoire de la Flore :

Lemme de la fleur inf. longue de 3-4(-4,5) mm, ovale, obtuse-arrondie au sommet. Epillets longs de 4-6(-8) mm ; rachis et renflements à l’insertion des fleurs glabres ou portant seulement quelques poils courts. Tige haute de 10-100(-150) cm. Plante gén. acidiphile == a. subsp. caerulea

Lemme de la fleur inf. longue de (4,5-)5-7 mm, ovale-elliptique, aiguë à acuminée au sommet. Epillets longs de 6-9 mm ; rachis et renflements à l’insertion des fleurs portant de nombreux poils assez allongés. Tige haute de 100-200(-250) cm. Plante calciphile == b. subsp. arundinacea

a.. subsp. caerulea. — 10-100(-150) cm. — Camp., Ard. : C ; Fl. : AC-AR ; Mar. mér., Brab. occ. et centr., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AR ; ailleurs : R-RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.

b.. subsp. arundinacea (Schrank) K. Richt. [Syn. : M. arundinacea Schrank ; M. caerulea (L.) Moench subsp. litoralis (Host) Br.-Bl. ; M. caerulea (L.) Moench subsp. altissima (Link) Domin]. — 100-200(-250) cm. — A l’état spontané, connu seulement de Lorr. française, principalement sur marne et calcaire marneux ; à rechercher ailleurs. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins (et représenté par plusieurs cultivars) et rarement subspontané. — Europe centr., Caucase ; aire mal connue. — *

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