Scirpoides holoschoenus (L.) Soják

Scirpoides holoschoenus (L.) Soják [Syn. : Scirpus holoschoenus L. ; Holoschoenus romanus (L.) Fritsch subsp. holoschoenus (L.) Greuter ; H. vulgaris Link]. (Scirpe jonc. Kogelbies. Kugelbinse). — (30-)50-130(-200) cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. cesp. — Dépressions dans les dunes littorales, bord des eaux à niveau fluctuant, remblais limono-graveleux. — Mar. (Knokke, Mar. mér., jadis à Oostduinkerke et aux env. d’Anvers) : RR ; Fl., Camp., Brab. occ. (env. de Lille), Fluv., Lorr. (vallée de la Moselle) : RR, apparu récemment. — Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Canaries.

OBS. — 1. – Une station du Mar., à Knokke, est connue depuis un siècle et demi ; la plante, tenue pour disparue vers 1940, y a été retrouvée en 1983. Dans les autres localités, observées depuis quelques années, la plante paraît avoir été introduite récemment (peut-être naturellement, par des oiseaux migrateurs), sur des substrats plus ou moins artificiels et il n’est pas certain qu’elle se maintienne à ces endroits (populations réduites ou pied unique !). Quoi qu’il en soit, l’espèce paraît bien en extension dans nos régions.

         2. – Les plantes observées dans le territoire de la Flore appartiennent à la subsp. holoschoenus, à l’exception de la population qui s’est développée, jusque vers 1950, sur la rive gauche de l’Escaut en face d’Anvers, dans des terrains de remblayage ; celle-ci correspond à la subsp. australis (L.) Soják [Syn. : Scirpus holoschoenus L. var. australis (Murray) Koch ; Holoschoenus romanus (L.) Fritsch subsp. holoschoenus (L.) Greuter var. australis (Murray) Becherer]. Chez ce taxon, l’inflorescence est formée de 1-4 têtes globuleuses [au lieu de (3-)5-15 ou parfois plus chez la subsp. holoschoenus], la bractée qui prolonge la tige est souple et longue de 25-45 cm (alors qu’elle est plutôt rigide et longue au max. de 22 cm chez la subsp. holoschoenus) et la hauteur de la plante ne dépasse gén. pas 80 cm.

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