24.– J. bulbosus L. (Syn. : J. supinus auct. non Moench). (Jonc couché. Knolrus. Rasen-Binse). — (3-)5-30(-50) cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. cesp., Hél. ou Hydrohémicrypt. — Mares, fossés, dépressions humides dans les landes et les tourbières, prairies tourbeuses, sur un substrat acide. — Camp., Ard. : AC ; Mar. (surtout mér.), Boul., Fl., Brab., Mosan, Lorr. sept., Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. — Europe, Afrique du Nord, Madère, Terre-Neuve. — Espèce très variable, où on peut éventuellement distinguer deux sous-espèces, reliées par des intermédiaires :
Etamines : gén. 3, rarement 4-6, à anthère env. aussi longue que le filet. Capsule oblongue, longue d’env. 2,5-3 mm, à sommet obtus, non déprimé-marginé == a. subsp. bulbosus
Etamines : gén. 6, rarement 3-5, à anthère nettement plus courte que le filet. Capsule obovoïde, longue d’env. 2 mm, à sommet déprimé-rétus == b. subsp. kochii
a.. subsp. bulbosus. — Sous-espèce la plus répandue.
b.. subsp. kochii (F.W. Schultz) Reichg. (Syn. : J. kochii F.W. Schultz). — Ard. : AC-AR ; ailleurs : R-RR ou nul.
OBS. — 1. – La grande variabilité de Juncus bulbosus est largement dépendante du milieu où croît cette espèce amphibie. Les plantes qui végètent dans l’eau ou sur un substrat très mouillé fleurissent mal mais se multiplient abondamment par des stolons. Ce Juncus est par ailleurs souvent plus ou moins coloré en rouge.
2. – Juncus bulbosus porte fréquemment une galle caractéristique, constituée d’un bouquet dense de courtes pousses végétatives ; celle-ci s’observe aussi, mais plus rarement, sur d’autres Juncus.