1. – Potamogeton pectinatus L. (Potamot pectiné. Schedefonteinkruid. Kamm-Laichkraut). — 40-200 cm. — Mai-sept. — Hydrogéoph. — Eaux stagnantes ou faiblement courantes, riches en bases, éventuellement un peu saumâtres ou légèrement polluées. — Mar., Fluv. : C-AC ; Boul., Fl., Camp., Pic. (surtout vallées de la Somme et de la Sensée), Brab., Lorr. : AR ; Mosan : AR vallée de la Meuse en amont de Namur, devenu R en aval ainsi que dans la vallée de la Sambre ; ailleurs : R-RR, sauf Eifel centr. : nul. — Subcosmopolite.
OBS. — 1. – Cette espèce est très polymorphe. Les tiges, parfois peu ramifiées, le sont souvent fortement. La longueur des feuilles peut varier de 5-15(-20) cm et leur largeur de 0,2-4(-5) mm ; leur section est circulaire, semi-circulaire, elliptique ou un peu concave-canaliculée à la face sup., l’apex est acuminé à subobtus-mucronulé. La longue ligule membraneuse, la gaine foliaire et les canaux aérifères longitudinaux du limbe permettent toutefois de reconnaître aisément cette espèce par rapport aux autres Potamogeton à feuilles filiformes ou linéaires.
2. – Dans les eaux saumâtres, cette espèce peut aussi être confondue à l’état stérile avec les espèces du genre Ruppia, qui possèdent également une gaine foliaire bien apparente et un limbe muni de deux canaux aérifères longitudinaux ; elle s’en distingue aisément à sa ligule allongée et au limbe foliaire entier (alors qu’il est denticulé au sommet chez les Ruppia) (forte loupe !).
3. – Potamogeton pectinatus est le potamot paraissant le plus résistant à la pollution des eaux.