Vallisneria spiralis L. (Vallisnérie. Vallisneria. Wasserschraube). — 30-100 cm. — Juin-oct. — Hydrogéoph. — Eaux stagnantes ou courantes. — Lorr. : RR dans la Meuse, mais AC-AR actuellement dans la Moselle ; Brab. occ. (canal de la Haute-Deule, aux environs de Douai), Fluv. (env. de Maastricht), Mosan (Meuse), Lorr. (Meuse et Moselle), Tert. par. (Marne) : R-RR ; peut-être disparu actuellement d’un certain nombre de ces stations. — Europe mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord, bassin du Nil. — (Fig. 8 et 9, p. 791).
OBS. — 1. – Les fleurs femelles sont situées au sommet de très longs pédoncules blanchâtres. Elles viennent s’épanouir à la surface de l’eau. Après fécondation, les pédoncules se rétractent en se tordant en hélice et le fruit mûrit sous l’eau (Fig. 8, p. 791).
2. – Cette espèce méridionale a connu une expansion vers le N ; elle a probablement atteint le territoire de la Flore vers 1864. Elle paraît avoir régressé localement par la suite en raison de l’altération du lit des cours d’eau et de la pollution, mais son aire actuelle devrait être mise au point : elle pourrait notamment former des peuplements localement importants, comme c’est le cas dans la Moselle française, ou au contraire être disparue totalement de régions étendues (cas de toute la Belgique ?).