Baldellia ranunculoides (L.) Parl.

Baldellia ranunculoides (L.) Parl. [Syn. : Alisma ranunculoides L. ; Echinodorus ranunculoides (L.) Engelm.]. (Flûteau fausse renoncule. Moerasweegbree. Igelschlauch). — Juin-sept. — Hél. ou Hydrohémicrypt. — Berges des étangs et des mares à niveau variable, dans la zone de balancement des eaux, souvent sur un substrat sablonneux. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :

Inflorescence à verticilles comprenant 6-20 fleurs. Diam. des fleurs : 13-15(-18) mm. Akènes : 20-45, dépourvus de papilles, en tête d’env. 8 mm de diam. (Fig. 13, p. 785). Tige florifère presque toujours dressée (Fig. 14, p. 785) == a. subsp. ranunculoides

Inflorescence à verticilles comprenant 2-6 fleurs, ou parfois fleurs isolées. Diam. des fleurs : 15-22 mm. Akènes : 15-20, papilleux, en tête d’env. 5 mm de diam. Tige florifère parfois dressée, le plus souvent rampante et radicante aux nœuds de l’inflorescence (Fig. 15, p. 785) == b. subsp. cavanillesii

a.  subsp. ranunculoides. — 10-40 cm. — Mar. (surtout mér.), Camp. : R-RR ; Fl., Pic. mér. (vallée de la Somme), Brab. occ. (France), Mosan, Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. ― Europe mér. et occ., Afrique du Nord.

b.  subsp. cavanillesii Molina Abril, Galán de Mera, Pizarro et Sardinero [Syn. : B. repens (Lam.) v. Ooststr. ex Lawalrée subsp. cavanillesii (Molina Abril, Galán de Mera, Pizarro et Sardinero) Talavera. — 5-20 cm. — Mar. mér., Camp. : R-RR ; Ard. occ., Lorr. sept. : RR ; à rechercher ailleurs. ― Europe occ.

OBS. — 1. – Plante très variable, notamment en fonction des conditions stationnelles. La valeur taxonomique des deux sous-espèces distinguées ici a été contestée par certains auteurs, mais des travaux récents préconisent au contraire un traitement au rang spécifique de Baldellia ranunculoides et de B. repens, divisant en plus Baldellia repens en trois sous-espèces (seule la subsp. cavanillesii étant présente, en Europe, hors de la péninsule Ibérique). De nouvelles observations dans le territoire de la Flore, corrélées à la prise en compte de l’ensemble des données disponibles à l’échelle de l’aire totale du groupe, ne seraient pas inutiles.

         2. – Sur le terrain, à l’état végétatif, cette espèce se reconnaît aisément à son odeur caractéristique, comparée à celle du linge sale humide.

%LABEL% (%SOURCE%)