Taraxacum section ruderalia

5. – T. section Ruderalia Kirschner, H. Øllgaard et Štĕpánek. — 10-50 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. ros. — Prairies, cultures, bord des chemins, terrains vagues, coupes forestières. — CC-C. — Europe ; quelques taxons en Asie occ., Afrique du Nord et Macaronésie. Devenant subcosmopolite (surtout régions tempérées). — Mellifère.

La systématique de ce groupe est extrêmement difficile ; une soixantaine d’espèces ont été signalées dans le territoire de la Flore, principalement en Belgique, certaines identifications devant être revues et de nouvelles espèces probablement être décrites. Il est impossible de présenter une clé permettant leur détermination ; celle-ci exige en effet des descriptions détaillées, de nombreuses figures et surtout du matériel de référence identifié ou vérifié par un spécialiste. Signalons seulement quelques divisions assez commodes de ce groupe et quelques espèces parmi les moins difficiles à définir ou parmi les plus répandues :

– Groupe des espèces à pétiole et à nervure médiane du limbe foliaire verts : une quinzaine d’espèces dans le territoire de la Flore, parmi lesquelles Taraxacum cyanolepis Dahlst., à bractées ext. bleu violet, couleur qui ne se trouve chez aucune autre espèce. Parmi les plus communes : T. alatum Lindb. f., T. ancistrolobum Dahlst., T. croceiflorum Dahlst., T. sellandii Dahlst., T. subcyanolepis Christians., T. undulatum Lindb. f. et Markl., etc.

– Groupe des espèces à pétiole rougeâtre ou pourpre : comprend au moins deux espèces à anthères sans pollen [T. ostenfeldii Raunk. (Syn. : T. duplidens Lindb. f.), à stigmates jaune pur, et T. debrayi Hagend., v. Soest et Zevenb., à stigmates brun verdâtre], les autres produisant normalement du pollen. Parmi celles-ci, quelques-unes seulement sont assez faciles à reconnaître, du moins en ce qui concerne les échantillons typiques : T. gelertii Raunk. (Syn. : T. adamii auct. non Claire) (bractées ext. larges, plus ou moins appliquées, à marge assez distincte ; limbe foliaire à segments sup. non dentés, le terminal relativement court ; espèce rangée par certains auteurs dans la sect. Celtica), T. copidophyllum Dahlst. (bractées semblables à celles du précédent ; limbe foliaire à segment terminal égalant 1/3-1/2 de la longueur du limbe ; rare), T. angustisquameum Dahlst. ex Lindb. f. (bractées ext. linéaires, larges de 1-2 mm, réfléchies ; limbe foliaire étroit, à segments aigus). Parmi les espèces les plus communes, citons : T. acutangulum Markl., T. aequilobum Dahlst., T. caudatulum Dahlst., T. dahlstedtii Lindb. f., T. ekmanii Dahlst., T. polyodon Dahlst., T. trilobatum Palmgr., T. undulatiforme Dahlst.,… Enfin quelques espèces classiquement rangées dans la section Ruderalia ont été séparées de celle-ci, dans une section Hamata H. Øllgaard, dont certains représentants au moins se rapprochent de la section Celtica. De cette « section Hamata » sont signalées dans le territoire de la Flore 9 espèces (la première seulement dans le NW de la France, les autres en Belgique et souvent en même temps en France) : T. atactum Sahlin et v. Soest, T. bracteatum Dahlst., T. hamatiforme Dahlst. , T. hamatulum Hagend., v. Soest et Zevenb., T. hamatum Raunk., T. hamiferum Dahlst., T. kernianum Hagend., v. Soest et Zevenb., T. lamprophyllum Christians. et T. subericinum Hagend., v. Soest et Zevenb.

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