Sambucus nigra L.

2. – S. nigra L. (Sureau noir. Gewone vlier. Schwarzer Holunder). — 1-10 m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Bois et taillis, sur des sols riches ou rudéralisés, haies, dunes littorales, abords des habitations. Souvent cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins, plus rarement pour ses fruits, à usage médicinal. — C, sauf Haute Ard. : RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord. — Médicinal. — Mellifère.

OBS. — 1. – A côté de la var. nigra, la var. laciniata L., à folioles régulièrement et profondément incisées, est fréquemment cultivée et s’observe çà et là subspontanée, voire complètement naturalisée. Dans des conditions analogues, mais très rarement, on peut rencontrer la var. nigra f. alba (Weston) Rehd. [incl. f. chlorocarpa (Hayne) Geerinck], à fruit blanchâtre ou vert pâle, translucide. Enfin, on rencontre en culture d’autres variantes, notamment à folioles jaunes ou panachées de jaune et de vert.

          2. – Une espèce voisine, Sambucus canadensis L., originaire d’Amérique du Nord, se distingue principalement à son port drageonnant et à ses fruits mûrs rouge sombre ; des folioles habituellement plus grandes et des rameaux à lenticelles moins nombreuses constituent aussi des critères diagnostiques indicatifs. Cette plante a été signalée à l’état subspontané, surtout en Campine.

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