Orobanche alsatica Kirschl.

12.– O. alsatica Kirschl. (Syn. : O. cervariae Kirschl. ex Suard). (Orobanche d’Alsace. Elzassische bremraap. Elsässer Sommerwurz). — 15-50 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Gén. sur Peucedanum cervaria, dans des taillis et sur des lisières forestières thermophiles, sur calcaire. — Lorr. : RR. — Europe centr. et or., Asie médiane. — *

OBS. ― Les données relatives aux plantes-hôtes d’Orobanche alsatica en Lorr. sont incertaines. Cette orobanche aurait été observée sur Peucedanum cervaria (ce qui serait typique pour certains auteurs de la subsp. alsatica) ou plus probablement sur Seseli libanotis et S. montanum. La première de ces plantes-hôtes est souvent tenue pour caractéristique de la subsp. libanotidis (Rupr.) Tzvelev (Syn. : O. bartlingii Griseb.), différant de la subsp. alsatica notamment par des fleurs plus petites [corolle longue de 12-17 mm, contre (15-)20 -25 mm], le filet des étamines inséré à 1,5-3,5 mm au-dessus de la base de la corolle [chez la subsp. alsatica, filet inséré à (2-)4-7 mm au-dessus de cette base] et un port plus grêle. Le problème est à étudier, d’autant plus que la liaison aux plantes-hôtes précitées est mise en doute par certains auteurs.

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