Cymbalaria muralis P. Gaertn., B. Mey. et Scherb. [Syn. : Linaria cymbalaria (L.) Mill.]. (Cymbalaire. Muurleeuwenbek. Zymbelkraut). — 5-30 cm. — Avr.-juill. — Cham. herb. — Fentes des vieux murs à ciment calcaire, rarement rochers et rocailles calcaires. — AC, sauf Camp, Ard., Lorr. (sauf sept.) et Eifel centr. : R. — Europe sud-centr. Naturalisé depuis longtemps dans la majeure partie de l’Europe (sauf N), en Afrique du Nord et en Macaronésie.
OBS. — Cymbalaria pallida (Ten.) Wettst. [Syn. : Linaria pallida (Ten.) Guss.], indigène en Italie centr., est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et a été observé à l’état naturalisé dans le Mosan (vieux mur à Roly). Cette espèce se distingue de C. muralis par sa corolle plus longue (15-25 mm, éperon compris, contre 9-15 mm chez C. muralis) et sa pubescence plus dense et persistante.