Origanum vulgare L.

Origanum vulgare L. (Origan. Wilde marjolein. Dost). — 30-80 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. ou Cham. herbacé. — Lisières forestières, taillis, talus herbeux, friches, berges des rivières, vieux murs, ballast des voies ferrées ; espèce calciphile. — Mosan, Lorr. : C ; Boul., Pic., Brab. (surtout or.), Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Mar. (surtout digues des polders), Ard. : R ; ailleurs : RR. Parfois cultivé comme plante condimentaire dans les jardins. — Europe tempérée, Asie médiane. — Médicinal. — Mellifère. — (Fig. 24, p. 587).

OBS. — 1. – On observe parfois des individus à inflorescences partielles (faux-épis) prismatiques, longues de 10-25 mm (au lieu de 4-8 mm) ; cette variante, qui doit sans doute être considérée comme une monstruosité de la subsp. vulgare (seule indigène dans le territoire de la Flore) plutôt que comme un taxon distinct, a été désignée parfois sous le nom de var. prismaticum (Gaudin) Benth.

         2. – A l’état stérile, Origanum vulgare peut se distinguer de Clinopodium vulgare par les caractères suivants :

Origanum vulgare : Limbe foliaire muni de glandes translucides (face inf. : loupe !), glabre ou à poils épars à la face sup. ;

Clinopodium vulgare : Limbe foliaire dépourvu de glandes translucides, densément pubescent à la face sup.

         3. – Adventice : Origanum vulgare L. subsp. hirtum (Link) A. Terrac.

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