Myosotis discolor Pers.

2. – M. discolor Pers. [Syn. : M. versicolor (Pers.) Smith ; M. lutea (Cav.) Pers.]. (Myosotis versicolore. Veelkleurig vergeet-mij-nietje. Buntes Vergissmeinnicht). — 10-30 (-50) cm. — Mai-juin(-août). — Thér. — Pelouses ouvertes et moissons sur des sols sablonneux ou argilo-limoneux, gén. acides. — Fl., Camp., Brab. : AR-R ; Mar. (surtout sept.), Pic., Mosan, Ard. mér., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.

OBS. ― Deux sous-espèces peuvent sans doute être distinguées dans le territoire de la Flore, mais leur distribution et leur fréquence y sont quasi inconnues jusqu’à présent. Des données cytotaxonomiques seraient d’ailleurs utiles pour confirmer la valeur de ces sous-espèces (la première étant réputée polyploïde et la seconde diploïde). La clé suivante permet de les reconnaître (au moins sur base de populations, car le caractère de la paire de feuilles caulinaires opposées peut manquer chez certains individus du premier taxon) :

Lobes de la corolle jaune franc avant l’anthèse. Tige principale se terminant souvent par une paire de feuilles bractéales opposées. ― Surtout sur des sols sablonneux secs == a. subsp. discolor

Lobes de la corolle crème ou parfois blanchâtres avant l’anthèse. Tige principale dépourvue de feuilles bractéales opposées. ― Surtout sur des sols plus compacts (argiles, limons), plutôt frais à humides, plus rarement sur des sols sablonneux secs == b. subsp. dubia (Arrondeau) Blaise

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