Nymphoides peltata (S.G. Gmel.) O. Kuntze [Syn. : Limnanthemum nymphoides (L.) Hoffmanns. et Link]. (Faux nénuphar. Watergentiaan. Seekanne). — Tiges submergées atteignant 2 m. — Juill.-sept. — Hydrogéoph. — Cours d’eau à courant faible, étangs à fond argileux ; gén. dans des eaux fortement minéralisées. — Fluv. (surtout sept. : Pays-Bas) : AC-AR ; Mar. sept., Fl. : AR-R ; Camp. (surtout aux Pays-Bas), Pic. mér. (vallée de la Somme), Lorr., Champ. (vallée de la Marne) : RR ; Mosan : jadis abondant vallée de la Meuse, mais peut-être disparu ; ailleurs : nul, disparu ou parfois introduit récemment. En forte régression dans le territoire de la Flore. Cultivé pour l’ornement dans les pièces d’eau. — Europe (sauf N), Asie tempérée.
OBS. — 1. – A l’état stérile, Nymphoides peltata peut être confondu avec les Nymphaeaceae ou avec Hydrocharis morsus-ranae. Il s’en distingue par la nervation des feuilles, l’absence de stipules, la présence de petites granulations à la face inf. du limbe foliaire et sur le pétiole (loupe !)
2. – Depuis les années 90, cette espèce a été introduite, souvent volontairement et comme d’autres plantes aquatiques d’ailleurs, lors d’aménagement de pièces d’eau, brouillant malheureusement les données concernant sa répartition spontanée.