1. – Angelica sylvestris L. (Angélique sauvage. Gewone engelwortel. Wald-Engelwurz). — 75-200(-250) cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. gén. bisannuel. — Prairies humides, bas-marais, bois et coupes forestières humides ; espèce plutôt acidiphile. — C-AC, sauf Mar., Pic. or. et Champ. : AR. — Europe, Asie tempérée. — Mellifère.
OBS. — 1. – A l’état stérile, cette espèce se distingue d’Aegopodium podagraria par ses segments foliaires gén. non confluents à la base et non groupés par trois, ainsi que par la faible odeur d’angélique au froissement. Les individus de petite taille ne doivent pas être confondus avec Peucedanum cervaria qui, outre l’absence d’odeur d’angélique, présente une tige pleine (creuse chez Angelica sylvestris) et des segments à dents plus espacées et plus long. mucronées à presque aristées.
2. – Angelica sylvestris L. subsp. bernardae Reduron [Syn. : subsp. montana auct. non (Schleich.) Simonk. ; var. elatior auct. non Wahlenb.] diffère de la subsp. sylvestris par les segments foliaires plus étroits, ovales-elliptiques à lancéolés, les sup. souvent confluents, par ses ombelles à rayons gén. moins nombreux (gén. moins de 30, contre souvent 40 et plus chez la subsp. sylvestris) et par ses fruits plus larges (1,7-2 mm, sans les ailes, contre moins de 1,5 mm chez la subsp. sylvestris). Ce taxon montagnard a été indiqué en Haute Ard., mais la possibilité de l’individualiser clairement (des intermédiaires entre les deux sous-espèces étant signalés) et de mieux définir sa répartition dans le territoire de la Flore doit faire l’objet de nouvelles recherches.