16.– G. robertianum L. (Géranium herbe à Robert. Robertskruid. Gewöhnlicher Stink-Storchschnabel, Ruprechtskraut). — 20-60 cm. — Mai-sept. — Thér., parfois Hémicrypt. — Bois à humus doux, souvent un peu rudéralisés, coupes et lisières forestières, rocailles, vieux murs, haies, talus, ballast des voies ferrées. — C-AC, sauf Camp. : AC-AR. — Zone tempérée de l’hémisphère boréal. Devenu subcosmopolite. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — 1. – Espèce assez variable selon les stations (segments foliaires larges ou étroits, couleur verte ou rougeâtre,…). Seule est présente dans le territoire de la Flore la subsp. robertianum, à tiges dressées-ascendantes et pétales au moins 2 fois aussi longs que le calice. On a cependant observé jadis sur les levées de galets littoraux juste au S des limites de ce territoire, la subsp. maritimum (Bab.) H.G. Baker (Syn. : var. littorale Rouy), plante gén. glabrescente à tiges couchées-ascendantes, intriquées, à feuilles basilaires à segments étroits et pétiole également couché sur le sol et à pétales au plus 2 fois aussi longs que le calice ; ce taxon, parfois confondu avec Geranium purpureum (voir le n° 17), est à rechercher dans le Mar.
2. – A l’arrière-saison, Geranium robertianum produit souvent de petites fleurs à pollen d’un jaune terne qui prêtent à confusion avec celles de G. purpureum. L’examen attentif de la pilosité des sépales et des caractères des coques permet notamment de distinguer aisément les deux espèces.