Laburnum anagyroides Med. (Syn. : Cytisus laburnum L.). (Cytise faux ébénier. Goudenregen. Gewöhnlicher Goldregen). — 3-7 m. — Mai-juin. — Phan. — Lisières et recolonisations forestières, sur calcaire ou sur craie. — Lorr. mér. (surtout Côtes de Meuse et de Moselle), Champ. : AC ; Pic., Tert. par. : AR ; Boul., Brab. or., Mosan : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois subspontané. Indigénat douteux dans le territoire de la Flore. Souvent cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. — Europe mér. et centr. — Mellifère. — * ? [*]
OBS. — 1. – On cultive fréquemment comme petit arbre d’ornement dans les parcs et au bord des avenues Laburnum ×watereri (Kirchn.) Dippel [L. alpinum (Mill.) Bercht. et J. Presl × anagyroides], qui diffère de L. anagyroides par ses folioles glabrescentes à la face inf. (sauf sur la nervure médiane), plus aiguës au sommet, ses longues inflorescences (atteignant 40 cm, alors qu’elles ne dépassent pas 25 cm de longueur chez L. anagyroides), ses fleurs plus grandes et ses fruits souvent en grande partie avortés. — Mellifère. — L’autre parent, L. alpinum (Mill.) Bercht. et J. Presl, est rarement cultivé.
2. – Les Laburnum sont des plantes très toxiques ; cela est particulièrement vrai pour les fleurs et les graines.