Malus sylvestris (L.) Mill. (Syn. : Pyrus malus L.). — Atteint 10 m. — Avr.-mai. — Phan. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Face inf. du limbe foliaire, réceptacle et face ext. des sépales presque glabres dès le jeune âge. Rameaux souvent épineux. Fruit à diam. max. de moins de 3 cm == a. subsp. sylvestris
Face inf. du limbe foliaire, réceptacle et face ext. des sépales fortement poilus à tomenteux, au moins dans le jeune âge. Rameaux rarement épineux. Fruit à diam. max. souvent sup. à 3 cm == b. subsp. mitis
a. subsp. sylvestris (Syn. : M. acerba Mérat). (Pommier sauvage. Wilde appel. Holz-Apfel). — Forêts, lisières forestières, fourrés, haies, surtout aux endroits secs et chauds. — Mosan : AC-AR ; Ard., Lorr., Champ., Tert. par. : AR-R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N). — Médicinal. — Mellifère. — (Fig. 4, p. 375).
b. subsp. mitis (Wallr.) Mansf. [Syn. : M. domestica (Borkh.) Borkh.]. (Pommier commun. Eetappel. Kultur-Apfel). — Arbre cultivé en grand pour ses fruits. Fréquemment subspontané : haies, fourrés, friches,… — Mellifère. — Taxon d’origine hybride complexe, probablement en Asie centr. — [*]
OBS. — 1. – La distinction des deux sous-espèces n’est pas toujours évidente. Les « pommiers sauvages » ont probablement des origines variées : anciennes races cultivées comme porte-greffes ou pour la fabrication de cidre, plantes indigènes ou du moins d’introduction ancienne,… Des intermédiaires, probablement de nature hybride, ne sont pas rares. Enfin, on ne perdra pas de vue que des représentants de la subsp. mitis, aux fruits diversifiés, se rencontrent à l’état subspontané et ne doivent pas être confondus avec les véritables « pommiers sauvages ».
2. – Divers représentants du genre Malus sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues, notamment M. baccata (L.) Borkh., M. floribunda Siebold ex Van Houtte, M. hupehensis (Pampan.) Rehd., M. pumila Mill., M. ×purpurea (Barbier) Rehd., M. sieboldii (Regel) Rehd. et M. spectabilis (Ait.) Borkh. ; M. baccata, M. ×purpurea et M. sieboldii sont rarement subspontanés.