2. – P. padus L. [Syn. : Cerasus padus (L.) Delarbre ; Padus avium Mill.]. (Cerisier à grappes. Vogelkers. Gewöhnliche Traubenkirsche). — 3-8(-15) m. — Mai. — Phan. — Forêts fraîches, surtout sur des sols siliceux, anciens parcs, haies. — Mosan, Ard., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC-AR ; Camp., Pic. or., Brab. : R ; ailleurs : RR et d’indigénat douteux, ou nul. Cultivé pour l’ornement, surtout jadis, dans les parcs. — Europe sept. et centr., Asie occ., Afrique du Nord. — Mellifère.
OBS. — 1. – Prunus padus, largement planté jadis dans nos régions, est susceptible de se naturaliser facilement, principalement sur des sols un peu frais. Il n’est probablement pas indigène dans l’ouest du territoire de la Flore, mais, même dans les districts énumérés ci-dessus, il n’est apparemment que naturalisé dans certaines localités.
2. – Prunus virginiana L. [Syn. : Cerasus virginiana (L.) Loisel.; Padus virginiana (L.) M.J. Roem.], arbuste originaire d’Amérique du Nord or., présentant des fleurs en grappes allongées, comme chez P. serotina et P. padus, est parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs. Il a été signalé comme subspontané ou naturalisé dans le territoire de la Flore, mais ces données reposent pour la plupart sur des erreurs de détermination. Il a cependant été observé subspontané au moins dans le Mar. P. virginiana, arbuste fortement drageonnant, ressemble par ses caractères foliaires à P. padus, dont il diffère principalement par le réceptacle glabrescent à l’int., les pétales longs au max. de 4,5 mm et le fruit rouge sombre, à noyau lisse ou presque lisse.