7. – R. tomentosa Smith (Syn. : R. cinerascens Dum.). (Rosier tomenteux. Viltroos. Filz-Rose). — Atteint 3 m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Haies, fourrés, bois ; espèce plutôt thermophile et xérophile. — Mar., Ard., Eifel centr. : AC ; Fl., Brab. (surtout or.), Mosan, Lorr., Champ. : AR-R ; ailleurs : R-RR (se raréfie vers l’W). — Europe (sauf N), Asie Mineure.
OBS. — Rosa sherardii Davies (Syn. : R. omissa Déségl.) a été signalé en Lorr. française mais aussi dans le SW du territoire de la Flore (Mar. mér., Boul.,…). C’est une plante assez difficile à distinguer de R. tomentosa et de R. villosa, intermédiaire par certains caractères entre ces deux espèces. Elle se rapproche de R. villosa par le disque percé sur env. 1/3 de son diam. (donc à anneau relativement étroit), par les styles poilus-laineux et par le port dressé ; les sépales, faiblement rétrécis à la base et divisés comme chez R. tomentosa, persistent jusqu’au début de la maturation du faux-fruit (donc plus tardivement que chez R. tomentosa mais moins longtemps que chez R. villosa). Les jeunes pousses présentent souvent une couleur d’un vert plus ou moins glauque ou parfois rouge sombre. Le problème se complique encore par l’existence d’un R. pseudoscabriuscula (R. Keller) Henker et G. Schulze (Syn. : R. scabriuscula auct. non Smith), souvent confondu avec R. sherardii et qui a été signalé d’abord dans la partie allemande du territoire de la Flore mais ensuite en Belgique (Mar., Fl., Brab. occ.) et au G.-D. de Luxembourg (Ard. or. : Oesling) ; il se distinguerait notamment par le pédicelle fructifère plus long que le faux-fruit, ce dernier d’env. 2 cm de diam. (chez R. sherardii, pédicelle plus court que le faux-fruit, celui-ci d’env. 2,5 cm de diam.). En bref, ce groupe d’espèces est entièrement à réétudier dans le territoire de la Flore !