2. – P. veris L. (Syn. : P. officinalis Hill). (Primevère officinale. Gulden sleutelbloem. Wiesen-Schlüsselblume). — 10-30 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. ros. — Prairies sèches, pelouses, bois clairs, talus ; espèce plutôt calcicole. — Boul., Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : C-AC ; Fluv., Ard. (occ., mér. et Oesling) : AC-AR ; Mar. : AR à l’W de Nieuport ; Camp. (surtout or.), Brab. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie occ. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — La subsp. columnae (Ten.) Maire et Petitmengin [Syn. : subsp. suaveolens (Bertol.) Guterm. et Ehrend.], à feuilles tomenteuses-blanchâtres à la face inf. (poils allongés, en majorité sinueux-crispés), à pétiole souvent plus long que le limbe (et non plus court ou env. égal à celui-ci), plus courtement et étroitement ailé que chez la subsp. veris et à calice un peu élargi dans le haut (subcylindrique dans le haut chez la subsp. veris), de répartition plus méridionale, a été signalée en Lorr. française (où des intermédiaires supposés avec la subsp. veris existeraient également, de telles populations se rencontrant aussi en Ard. or. et dans l’Eifel centr.). Enfin, on notera qu’on rencontre parfois des individus à corolle rouge, mutant sauvage, cultivar ou plante d’origine hybride : la question reste posée. La taxonomie de Primula veris et de ses hybrides mérite assurément des recherches complémentaires.