Raphanus raphanistrum L.

2. – R. raphanistrum L. (Ravenelle. Knopherik. Acker-Hederich). — 20-70 cm. — Mai-sept. — Thér. — Cultures, friches, sites rudéralisés. — C-AR. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Macaronésie. — Médicinal. — Mellifère.

OBS. — 1. – Raphanus raphanistrum se distingue de Sinapis arvensis, à l’état stérile, par son limbe foliaire à dents obtuses, ses poils courts et nombreux.

          2. – L’espèce est très variable. D’après la couleur des pétales, on distingue, au sein de la subsp. raphanistrum, la var. ochroleucus (Stokes) Peterm. à pétales jaune pâle, la var. luteus L. à pétales jaune vif, la var. raphanistrum à pétales blancs ou rosés et la var. purpurascens Dum. à pétales violet pourpre. La pilosité de la silique est également variable.

          3. – Raphanus raphanistrum L. subsp. maritimus (Smith) Thell. (Syn. : R. maritimus Smith) a été signalé dans le Mar., mais il pourrait s’agir d’une apparition fugace. Cette plante, caractéristique des sables riches en nitrates des côtes de la Méditerranée, de la mer Noire et du SW de l’Europe, se distingue de la subsp. raphanistrum par les segments des feuilles radicales disposés régulièrement de chaque côté du rachis et contigus entre eux ; les pétales ne sont pas veinés ou le sont faiblement ; les siliques sont moins fragiles et à articles gén. plus larges ou env. aussi larges que longs (gén. plus longs que larges chez la subsp. raphanistrum). Cette sous-espèce n’est cependant pas aisée à distinguer de la subsp. landra (Moretti ex DC.) Bonnier et Layens, réputée essentiellement méditerranéenne mais existant jusque dans le S des îles Britanniques ; en cas de réunion des deux taxons, c’est ce dernier nom qui est prioritaire. Des intermédiaires entre la subsp. maritimus et la subsp. raphanistrum étant en outre réputés assez fréquents, les populations du littoral du territoire de la Flore devraient être soigneusement réétudiées.

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