5. – B. nigra (L.) Koch (Syn. : Sinapis nigra L.). (Moutarde noire. Zwarte mosterd. Schwarzer Senf). — 30-120 cm. — Juin-août. — Thér. — Berges des cours d’eau et des canaux, talus, dunes rudéralisées, terrains vagues. — Mar., Fluv. : AC ; Lorr. (surtout vallée de la Moselle et région de Château-Salins) : AC-AR ; Camp. (surtout sept.), Brab. (surtout occ.) : AR, en extension ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
OBS. — 1. – Cette plante peut être confondue avec Hirschfeldia incana (p. 285), qui possède aussi des siliques toutes ou la plupart appliquées contre l’axe de l’inflorescence. Les deux espèces se distinguent par les caractères suivants :
– Brassica nigra : Sépales glabres. Bec de la silique long de 1-4 mm, grêle, non renflé, toujours dépourvu de graines ; valves à forte nervure médiane (carène) ;
– Hirschfeldia incana : Sépales éparsement velus. Bec de la silique long de 4-7 mm, gén. renflé dans le bas, renfermant 0-1(-2) graines ; valves à nervures peu distinctes.
2. – Les graines brun rouge foncé, presque noires, de Brassica nigra sont employées pour fabriquer la moutarde.