8. – V. canina L. (Violette des chiens. Hondsviooltje. Hunds-Veilchen). — 5-40 cm. — Avr.-juin (sept.-oct.). — Hémicrypt. — Prairies non amendées, pelouses, landes, dunes fixées. — Mar. (dunes), Camp., Ard. : AR-R ; Fl., Pic. sept., Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept.), Champ., Tert. par., Eifel centr. : R-RR. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe, Asie tempérée, Groenland.
OBS. — 1. – Les populations du territoire de la Flore appartiennent toutes à la subsp. canina ; c’est en effet par erreur que l’on a signalé en Lorr. mér. la subsp. ruppii (All.) Schübl. et Martens [Syn. : subsp. montana auct. non (L.) Hartm.]. Néanmoins, la subsp. canina est très variable quant à la taille de la plante et des feuilles, à la forme de celles-ci, à la grandeur des fleurs,… On peut éventuellement reconnaître les deux variétés suivantes :
Limbe foliaire ovale-lancéolé, arrondi à subcunéé à la base ; apex souvent subaigu. Plante grêle, des dunes littorales == a. var. dunensis W. Beck.
Limbe foliaire ovale à étroitement ovale, cordé à arrondi à la base ; apex obtus à obtus-arrondi. Plante grêle ou plus ou moins robuste, largement distribuée == b. var. canina [Syn. : var. ericetorum (Schrad.) Reichenb.]
2. – Viola canina se distingue de V. riviniana par l’absence d’une rosette de feuilles basilaires, par ses stipules subentières à dentées, les dents gén. plus courtes que la largeur de la stipule (chez V. riviniana, les stipules sont frangées, certaines franges étant plus longues que la largeur de la stipule).