Salsola kali L. (Soude. Loogkruid. Kali-Salzkraut). — 20-70 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Deux sous-espèces gén. bien caractérisées, parfois considérées comme espèces distinctes, mais entre lesquelles existent de rares intermédiaires :
Tépales fructifères rigides, à nervure médiane très distincte, terminés vers l’int. de la fleur par une pointe indurée ; appendices transversaux épais, non pellucides (Fig. 8, p. 155). Feuilles courtes, raides, fortement piquantes au sommet, gén. pubescentes-hispides == a. subsp. kali
Tépales fructifères peu rigides, à nervure médiane peu distincte, terminés vers l’int. de la fleur par une pointe souple ; appendices transversaux membraneux, plus ou moins pellucides (Fig. 9, p. 155). Feuilles le plus souvent allongées, souples, non ou faiblement piquantes au sommet, courtement pubescentes ou glabrescentes == b. subsp. tragus
a.. subsp. kali. — Sables littoraux meubles soumis aux embruns, laisses de marées en avant des dunes, parfois chemins sablonneux et terrains vagues. — Mar. : AC ; ailleurs : RR, adventice. — Côtes de l’Europe occ.
b.. subsp. tragus (L.) Čelak. (Syn. : S. tragus L. ; S. pestifer A. Nelson ; S. kali L. subsp. ruthenica Soó). — Sables meubles peu salés, terrils de schistes houillers, terrains vagues, ballast des voies ferrées. — Mar. : AC-AR ; ailleurs : RR, adventice ou parfois naturalisé. — Europe mér. et médiane, Asie médiane, Afrique du Nord. Devenu subcosmopolite.
OBS. — Les caractères foliaires indiqués dans la clé s’appliquent à la majorité des plantes du territoire de la Flore, que l’on peut de ce fait rapporter à la var. tenuifolia Tausch, mais ils ne sont pas corrélés dans d’autres régions aux différences, plus importantes sur le plan taxonomique, relatives au périgone fructifère.