Salicornia procumbens Smith

2. – S. procumbens Smith (Salicorne à longs épis. Langarige zeekraal. Sandwatt-Queller). — 10-40 cm. — Août-oct. — Thér. — Vases salées, partie basse des prés salés, vases draguées. — Mar. : AR ; Lorr. or. (env. de Vic-Sur-Seille) : RR. — Côtes du NW de l’Europe, Europe continentale (à préciser).

OBS. — Deux variétés, traitées par certains auteurs comme espèces autonomes mais reliées par des intermédiaires et non individualisées par les études moléculaires :

Plante très ramifiée et très buissonnante, à rameaux primaires atteignant presque le sommet de la tige principale, ne jaunissant pas (ou très peu) avant le brunissement. Epi terminal long de 50-100(-120) mm, à 12-25(-32) segments fertiles, ceux-ci gén. plus larges que hauts, à faces presque parallèles (c’est-à-dire aussi larges dans leur partie sup. que dans leur partie inf.) (Fig. 3, p. 155). Plante uniquement littorale == a. var. stricta

Plante peu buissonnante, à rameaux primaires dépassant rarement le milieu de la tige principale, jaunissant avant le brunissement. Epi terminal long de 25-70 mm, à 6-20 segments fertiles, ceux-ci gén. plus hauts que larges, un peu plus renflés dans leur partie sup. qu’à leur base (Fig. 4, p. 155). Plante des prés salés du littoral, connue aussi de Lorr. or. (uniquement aux env. de Vic-sur-Seille, sur des sols vaseux) == b. var. procumbens

a.. var. stricta (G.F.W. Mey.) J. Duvigneaud et Lambinon (Syn. : S. stricta Dum. ; S. dolichostachya auct. non Moss). — Fructifierait un peu plus tôt que la var. suivante. — Gén. dans les parties les plus basses des peuplements sur vases salées (Mar.).

b.. var. procumbens (Syn. : S. fragilis P.W. Ball et Tutin). — Fructifierait un peu plus tard que la var. précédente.

OBS. ― En Lorr. or., ce Salicornia tétraploïde, très localisé, a été, jusqu’il y a peu, considéré comme un taxon endémique, rapproché de S. emericii Duv.-Jouve, de statut incertain. Il a été nommé notamment S. vicensis (J. Duvigneaud) J. Duvigneaud, ou S. emericii Duv.-Jouve var. vicensis (J. Duvigneaud) J. Duvigneaud ou encore S. emericii Duv.-Jouv. var. peltii Géhu, Géhu-Franck et Caron. Il ne semble toutefois pas possible de le distinguer, ni sur le plan morphologique, ni sur base moléculaire, de S. procumbens var. procumbens.

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