Silene nutans L.

7. – S. nutans L. (Silène penché. Nachtsilene. Nickendes Leimkraut). — 20-70 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Pelouses, rochers, fourrés, forêts thermophiles, sur des substrats calcarifères ou siliceux. — Mar. (sauf mér.), Mosan : AC ; Lorr. : AR ; Boul., Brab. or. (sur craie), Ard. (vallées), Tert. par., Eifel centr. : R ; Mar. mér., Champ. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe, Asie médiane, Canaries. — Mellifère.

OBS. — Cette espèce est très variable. A côté de la var. nutans, à feuilles, tige et calice pubescents, on rencontre rarement des plantes glabres, rapportées à la var. infracta (Kit.) Wahlenb. [Syn. : var. amblevana (Lej.) Dum.] ; les pétales sont habituellement blanc crème ou un peu rosés, beaucoup plus rarement rouges [f. rubens (Vest) Rohrb.]. Enfin, les populations littorales ont été considérées comme appartenant à un taxon particulier, qui serait caractérisé par des tiges plus robustes (2-5 mm de diam., contre 1-3 mm dans les populations de l’intérieur) : elles correspondent à la var. dunensis Dum., parfois assimilée aux var. smithiana Moss [Syn. : subsp. smithiana (Moss) Jeanmonod et Bocquet] et var. salmoniana Hepper, décrites de Grande-Bretagne. De nouvelles études des populations belges mettent par ailleurs en évidence des différences morphologiques et autres, ainsi qu’une certaine barrière de stérilité entre les populations calcicoles et silicicoles, mais cette distinction ne semble pas aussi marquée ailleurs. Un système taxonomique cohérent reste donc à mettre au point.

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