Fumaria officinalis L.

6. – F. officinalis L. (Fumeterre officinale. Gewone duivenkervel. Gewöhnlicher Erdrauch). — 10-50 cm. — Avr.-oct. — Thér. — Moissons, cultures, terrains vagues, bord des chemins. — C-AC, sauf Camp. et Ard. : AR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Canaries. — Médicinal.

OBS. — 1. – Espèce très variable, présentant dans le territoire de la Flore les deux sous-espèces suivantes :

Fruit (vu du côté large) tronqué, plus ou moins apiculé au sommet. Corolle rose, à pétale inf. brusquement élargi-spatulé et obtus-arrondi au sommet (Fig. 14, p. 95). Sépales longs de 1,5-2 mm et larges de 0,7-1 mm. Grappe formée de 10-24 fleurs. — Peu répandu (distribution exacte à préciser) == a. subsp. wirtgenii (Koch) Arcang.

Fruit (vu du côté large) gén. un peu déprimé au sommet (Fig. 11, p. 95). Corolle rose pourpré à rouge sombre, à pétale inf. progressivement élargi-spatulé et subobtus à subaigu au sommet (Fig. 13, p. 95). Sépales longs de (2-)2,5-3,5 mm et larges de 1-1,5 mm. Grappe formée de 10-45 fleurs == b. subsp. officinalis

          2. – Certaines formes plus ou moins volubiles ne doivent pas être confondues avec Fumaria muralis subsp. boraei, qui possède des fleurs longues de 10-12 mm, une inflorescence moins fournie (12-15 fleurs au lieu de 20 au moins) et des pédicelles fructifères au moins 2 fois aussi longs que le fruit.

          3. – Fumaria caroliana Pugsley est un taxon critique, connu jusqu’à présent entre Arras et Maroeuil (Pic.). Il se distinguerait de F. officinalis subsp. wirtgenii, avec lequel il est mis en synonymie par certains auteurs, par les sépales persistant longtemps, par le pétale sup. d’un beau rose (sans tache sombre à l’extrémité) jamais pourpre, par le fruit apiculé au sommet.

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