Taxus baccata L.

Taxus baccata L. (If. Taxus. Eibe). — Atteint 20 m. — Mars-avr. — Phan. — Forêts, principalement sur des sols calcarifères, escarpements rocheux. — Mosan : RR, n’existant sans doute plus à l’état spontané que dans les régions de Huy (Ben-Ahin), de Chimay (Lompret-Vaulx) et de Beaumont (Barbençon) ; Lorr. : RR, quelques stations d’indigénat probable. Cultivé pour l’ornement et la constitution de haies dans les jardins et les parcs. Parfois subspontané ou naturalisé ailleurs. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique du Nord (montagnes), Macaronésie. — Médicinal. — (Fig. 3, p. 53).

OBS. — 1. – La plante s’est considérablement raréfiée depuis le début des temps historiques. On observe actuellement çà et là, dans les deux districts mentionnés, de jeunes pieds de Taxus baccata à des endroits où n’existent pas d’individus adultes ayant pu être à l’origine d’un semis naturel local. Ces apparitions sont probablement dues à une dissémination par des oiseaux (à partir de pieds spontanés ou cultivés), mais la germination de graines restées longtemps dormantes ne peut être exclue.

         2. – Le bois, l’écorce et les feuilles de l’if contiennent une substance toxique pour l’homme et pour la plupart des animaux.

         3. – Diverses variantes, surtout des cultivars, sont plantées pour l’ornement dans les parcs et les jardins. La plus importante est la var. stricta Lawson [Syn. : var. fastigiata (Lindl.) Loud. ; T. fastigiata Lindl., T. baccata L. ‘Stricta’], à port fastigié et à feuilles disposées de façon spiralée. Ce taxon fut découvert au 18e siècle en Irlande, représenté alors seulement par deux jeunes pieds. Il a rarement été observé à l’état subspontané dans le territoire de la Flore.

 

Sous-embranchement des Chlamydospermes

Plantes ligneuses, dioïques ou rarement monoïques. Fleurs pourvues d’une enveloppe florale rudimentaire, unisexuées. Ovule enfermé dans un faux-ovaire clos (sans style ni stigmate), à téguments prolongés en tube micropylaire (faux-stigmate).

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