Hymenophyllum tunbrigense (L.) Smith (Hyménophylle. Vliesvaren. Hautfarn). — 2-8 cm. — Août. — Cham. herb. — Couloirs frais et ombragés des rochers siliceux. — Lorr. nord-or. (à l’ouest d’Echternach, au G.-D. de Luxembourg) : RR et en régression ; jadis dans l’Ard. (env. de La Roche). — Régions tropicales et tempérées chaudes, jusqu’en Macaronésie et en Europe occ. et sud-occ. (localités isolées).
OBS. — Des populations de prothalles d’une autre espèce de cette famille, Trichomanes speciosum Willd., s’observent sur des rochers siliceux très ombragés, en Ard. (R) et en Lorr. nord-or. (G.-D. de Luxembourg : AR). Ils ont l’aspect de flocons ou de tapis vert brillant, plus glauque à la dessiccation ; ils sont constitués de filaments ramifiés à angle droit et cloisonnés transversalement, d’env. 40-55 µm de diam., contenant de nombreux chloroplastes, accompagnés de filaments plus fins, brunâtres (rhizoïdes) et de « gemmules » (petits organes caducs formés d’une file de quelques cellules, naissant sur un court stipe perpendiculaires aux filaments). La reproduction est naturellement uniquement végétative. De tels peuplements sont connus jusqu’en Europe centr., alors que les individus feuillés (sporophytes) de cette espèce ont une distribution beaucoup plus limitée, en Europe occ., en climat océanique.