Genus Elodea Michaux

OBS. — 1. – On ne rencontre guère en Europe que les fleurs femelles des Elodea. Situées apparemment au sommet de très longs pédicelles (en fait, il s’agit d’une structure réceptaculaire en forme de pédicelle), elles s’épanouissent à la surface de l’eau.

         2. – Une troisième espèce, Elodea callitrichoides (L.C.M. Rich.) Caspary (Syn. : E. ernstiae St John), originaire d’Amérique du Sud, a été signalée dans le territoire de la Flore, très probablement par suite d’une confusion avec des individus atypiques d’E. nuttallii. Cette espèce est en effet très variable et, à côté d’une majorité de populations à port typique tel que décrit dans la clé (Fig. 4, p. 791), on rencontre parfois des exemplaires à feuilles planes et plus ou moins droites (Fig. 6, p. 791) qui ne peuvent être déterminés avec certitude à l’état sec. E. callitrichoides se distingue bien en fait d’E. nuttallii par ses fleurs femelles plus grandes (sépales longs de 3,1-4,3 mm, contre 1,6-2,5 mm) mais ce caractère n’a pu être utilisé dans la mesure où toutes les plantes signalées dans le territoire de la Flore sous ce nom étaient stériles. Un critère semble toutefois utilisable à l’état frais : chez E. nuttallii (comme chez E. canadensis), l’apex des racines adventives est blanchâtre à vert grisâtre, tandis qu’il est rougeâtre chez E. callitrichoides. Ce dernier reste donc à rechercher dans le territoire de la Flore.

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