REM. — 1. – La détermination des Orobanche est malaisée sur le matériel séché. Il importe donc, au moment de la récolte, de noter la couleur de la tige, de la corolle et des stigmates, le niveau d’insertion des étamines, la forme des lèvres de la corolle et, si possible, l’identité de la plante parasitée. Il est conseillé de préparer, avec chaque échantillon d’herbier, une ou quelques corolles fendues en long et soigneusement étalées. La macrophotographie est aussi particulièrement intéressante pour ce genre.
2. – Le matériel séché est très cassant. Pour l’étudier, il convient d’en ramollir un fragment dans de l’eau tiède durant quelques minutes.
OBS. — 1. – La plupart des espèces sont en forte régression dans le territoire de la Flore.
2. – Orobanche reticulata Wallr. subsp. pallidiflora (Wimm. et Grab.) Hayek (la valeur taxonomique de cette sous-espèce n’étant pas reconnue par tous les auteurs) a été parfois signalé dans le territoire de la Flore, mais il semble que ses très rares stations (notamment aux Pays-Bas) se situent un peu en dehors de celui-ci.
3. – Le caractère annuel ou vivace de la plupart des espèces du genre Orobanche est mal connu. Les indications quant à leur forme biologique sont dès lors données ci-après sous toute réserve.