Fagus sylvatica L. (Hêtre. Beuk. Rot-Buche). — Atteint 40 m. — Avr.-mai. — Phan. — Forêts, sur des sols basiques ou acides, gén. bien drainés. — Mosan, Ard., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : CC ; Boul., Pic., Brab. : C ; Fl., Camp. : AC-AR ; Champ. : RR. Souvent cultivé pour la production de bois ou pour l’ornement dans les parcs ou parfois en allées ou en haies. — Europe mér. (montagnes), occ. et centr., jusqu’en Scandinavie mér. — (Fig. 3 à 5, p. 113, Fig. 6, p. 115).
OBS. — 1. – En Lorr. française (une dizaine de stations, y compris en Argonne) et en Champ. (Verzy, …), on observe à l’état spontané un hêtre de petite taille, à tronc et rameaux contournés. Il s’agit de Fagus sylvatica f. tortuosa (Pépin) Willk. (Hêtre tortillard, faux de Verzy, tortu-fou). Ce taxon, connu également en Allemagne et en Scandinavie et résultant probablement d’un trouble métabolique, a peut-être été propagé localement (« culte de l’arbre »).
2. – On cultive également pour l’ornement dans les parcs plusieurs taxons : f. purpurea (Ait.) Schelle (Syn. : var. purpurea Ait.), originaire d’Europe centr., à feuilles légèrement purpurines (surtout au printemps), parfois subspontané ; F. sylvatica ‘Atropunicea’, cultivar à feuilles pourpre foncé (toujours greffé); f. pendula (Lodd. ex Loudon) Schelle, à port pleureur ; F. sylvatica ‘Purpureopendula’, cultivar à port pleureur et à feuillage pourpre ; var. laciniata Vignet, à limbe foliaire plus ou moins lacinié-pennatipartite ; etc.
3. – Les feuilles desséchées persistent souvent pendant l’hiver sur les jeunes arbres.
4. – Les akènes du hêtre, les faînes, sont en principe comestibles. Mangées par l’homme en trop grande quantité, elles peuvent pourtant provoquer des intoxications.