Arbres ou arbustes monoïques ou dioïques. Feuilles persistantes, opposées ou verticillées, en forme d’aiguilles ou de petites écailles. Fleurs unisexuées, groupées dans de petits cônes formés d’écailles opposées ou disposées le long d’une spirale. Ecailles du cône mâle portant 2-7 sacs polliniques à la face inf. Ecailles du cône femelle soudées chacune avec leur bractée, devenant charnues ou ligneuses, portant, à la face sup., 2 ovules ou un plus grand nombre d’ovules dressés. — Env. 100 espèces, des régions tempérées des deux hémisphères ainsi que des montagnes des régions tropicales.
OBS. — Les véritables cyprès, relevant du genre Cupressus L., sont rarement cultivés dans nos régions. Les arbres appelés ainsi sont le plus souvent des Chamaecyparis ou des Thuja. On cultive toutefois de plus en plus fréquemment l’hybride intergénérique ×Cupressocyparis leylandii (A.B. Jackson et Dallim.) Dallim. [Syn.: Cupressus ×leylandii A.B. Jackson et Dallim.; ×Cuprocyparis leylandii (A.B. Jackson et Dallim.) Farjon] (Chamaecyparis nootkatensis × Cupressus macrocarpa Hartw. ex Gord.), d’origine horticole et recherché pour sa croissance rapide. Ressemblant au premier de ces parents, il diffère notamment par ses rameaux étalés à dressés, ses jeunes pousses imparfaitement aplaties dans un plan (chez C. nootkatensis: rameaux pendants, jeunes pousses régulièrement aplaties dans un plan) et ses cônes plus gros, à écailles et graines plus nombreuses. La délimitation des genres Cupressus et Chamaecyparis (voir la synonymie indiquée à propos de Chamaecyparis nootkatensis, p. 54) reste en fait controversée.