Scilla bifolia L.

Taille

8-20 cm.

Phénologie (floraison)

Mars-avr.

Forme biologique

Géoph. bulb.

Ecologie

Forêts à humus doux, sur des sols calcarifères ; parfois anciens parcs.

Districts Phytogéographiques

Lorr. : AR, mais AC dans la partie mér. ; Mosan occ. : R (bassin du Viroin, région de Chimay) ; Pic. mér., Brab. occ. (env. de Douai), Ard. or. (Oesling et Allemagne), Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : rarement subspontané ou naturalisé.

Distribution

Europe sud-centr. et médiane, Asie Mineure.

Usage

Mellifère.

Indigénat

Observation

OBS. — 1. – Les organes aériens de la plante disparaissent dès le mois de mai.

         2. – Plusieurs autres espèces du genre Scilla sont cultivées pour l’ornement dans les jardins et les parcs. Les principales, signalées à l’état subspontané ou parfois naturalisé, se reconnaîtront comme suit :

S. siberica Haw. présente, comme l’espèce indigène, des tépales libres entre eux jusqu’à la base, mais ceux-ci sont longs de 12-16 mm et les fleurs sont pendantes ; les feuilles sont gén. au nombre de 2-4 ;

 – S. luciliae (Boiss.) Speta (Syn. : Chionodoxa luciliae Boiss.) et S. sardensis (Whittall ex Barr) Speta (Syn. : Chionodoxa sardensis Whittal ex Barr) présentent des tépales soudés entre eux au moins jusqu’au 1/5 de leur hauteur ; la première possède une inflorescence à 1-2 fleurs et un périgone à lobes longs de 12-20 mm ; la seconde présente une inflorescence à 6-16 fleurs et un périgone à lobes longs de (5-)8-10 mm.

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