Taille
(3-)5-30(-50) cm.
Phénologie (floraison)
Juin-sept.
Forme biologique
Hémicrypt. cesp., Hél. ou Hydrohémicrypt.
Ecologie
Mares, fossés, dépressions humides dans les landes et les tourbières, prairies tourbeuses, sur un substrat acide.
Districts Phytogéographiques
Camp., Ard. : AC ; Mar. (surtout mér.), Boul., Fl., Brab., Mosan, Lorr. sept., Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu.
Distribution
Europe, Afrique du Nord, Madère, Terre-Neuve.
Usage
Indigénat
Espèce très variable, où on peut éventuellement distinguer deux sous-espèces, reliées par des intermédiaires :
Observation
Etamines : gén. 3, rarement 4-6, à anthère env. aussi longue que le filet. Capsule oblongue, longue d’env. 2,5-3 mm, à sommet obtus, non déprimé-marginé == a. subsp. bulbosus
Etamines : gén. 6, rarement 3-5, à anthère nettement plus courte que le filet. Capsule obovoïde, longue d’env. 2 mm, à sommet déprimé-rétus == b. subsp. kochii
a.. subsp. bulbosus. — Sous-espèce la plus répandue.
b.. subsp. kochii (F.W. Schultz) Reichg. (Syn. : J. kochii F.W. Schultz). — Ard. : AC-AR ; ailleurs : R-RR ou nul.
OBS. — 1. – La grande variabilité de Juncus bulbosus est largement dépendante du milieu où croît cette espèce amphibie. Les plantes qui végètent dans l’eau ou sur un substrat très mouillé fleurissent mal mais se multiplient abondamment par des stolons. Ce Juncus est par ailleurs souvent plus ou moins coloré en rouge.
2. – Juncus bulbosus porte fréquemment une galle caractéristique, constituée d’un bouquet dense de courtes pousses végétatives ; celle-ci s’observe aussi, mais plus rarement, sur d’autres Juncus.