Taille
7-40 cm.
Phénologie (floraison)
Juin-oct.
Forme biologique
Thér.
Ecologie
Pelouses, landes, chemins forestiers, terrils.
Districts Phytogéographiques
Mosan, Ard. : AR ; ailleurs : R-RR ou peut-être méconnu.
Distribution
Europe médiane et sept.
Usage
Indigénat
Observation
OBS. — 1. – L’espèce est très variable, à la fois par la longueur de la corolle, la découpure du limbe foliaire et des bractées. Sa délimitation par rapport à Euphrasia stricta peut être délicate ; c’est ainsi que les échantillons à limbe muni de dents aiguës et à bractées possédant des dents inf. plus ou moins aristées sont peut-être à considérer comme des hybrides fertiles avec cette espèce. On notera que, chez E. stricta, les dents inf. des bractées sont gén. arquées vers l’apex de la bractée, alors que chez E. nemorosa, elles sont d’ordinaire plus ou moins étalées (ou même parfois dirigées vers le bas) (voir Fig. 36 et 38, p. 635).
2. – Le groupe d’Euphrasia nemorosa est particulièrement complexe dans le SW du territoire de la Flore, où – à côté d’E. tetraquetra et des intermédiaires avec E. nemorosa – paraissent exister d’autres taxons affines. C’est le cas en particulier d’E. confusa Pugsley (Mar. mér.), à corolle longue de 5-9 mm, à tige et rameaux flexueux ou ces derniers ascendants à la base et à feuilles inf. souvent très petites ; cette espèce peut aussi être confondue avec E. stricta, qui est une plante plus robuste, à capsule gén. nettement plus courte que les dents du calice (alors qu’elle égale env. ces dents chez E. confusa). Le problème posé par ces taxons (et leurs hybrides possibles) est à réétudier.