Pyrus communis L.

Taille

Phénologie (floraison)

Forme biologique

Ecologie

Districts Phytogéographiques

Distribution

Usage

Indigénat

Observation

Pyrus communis L. — Avr.-mai. — Phan. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :

Limbe foliaire long de 5-8 cm et large de 3,5-5,5 cm, ovale à ovale-elliptique. Fruit long de 5-16 cm et large de 4-12 cm, à saveur douce à maturité. Arbre épineux ou non épineux == a. subsp. communis

Limbe foliaire long de 2,5-7 cm et large de 2-5 cm, suborbiculaire à ovale-elliptique (Fig. 5, p. 375). Fruit long de 1,3-3,5 cm et large de 1,8-3,5 cm, à saveur astringente à maturité. Arbre gén. épineux == b. subsp. pyraster

a.. subsp. communis (Poirier cultivé. Gekweekte peer. Kultur-Birne). — Atteint 20 m. — Cultivé en grand pour ses fruits. Parfois subspontané. — Taxon d’origine hybride complexe. — Mellifère. — [*]

b.. subsp. pyraster (L.) Ehrh. [Syn. : P. pyraster (L.) Du Roi]. (Poirier sauvage. Wilde peer. Wild-Birne). — Atteint 15 m. — Forêts et fourrés thermophiles. — Mosan, Ard., Lorr., Champ., Tert. par. : R. ; Pic. mér. : RR. — Europe (sauf N), SW de l’Asie. Aire d’indigénat discutée. — Mellifère.

OBS. — 1. – La taxonomie du groupe de Pyrus communis est très controversée. Les deux taxons distingués ici au rang de sous-espèces sont tantôt considérés comme de bonnes espèces, tantôt tenus comme de peu de valeur. Comme pour le groupe de Malus sylvestris (voir l’obs. sous cette espèce) et pour les mêmes raisons, l’étude de la variabilité de ces arbres doit être poursuivie dans le territoire de la Flore, en notant soigneusement les caractères du fruit (qu’il est souhaitable de mettre en herbier sous forme d’une coupe longitudinale comportant le pédicelle) ; il existe notamment des races cultivées jadis à petits fruits, parfois subglobuleux, à saveur plutôt astringente, mais à feuilles du type de la subsp. communis. Pour certains auteurs, des Pyrus croissant dans des habitats plus anthropiques que ceux indiqués pour la subsp. pyraster (haies…) et dans la plupart des districts du N du territoire de la Flore appartiennent également à cette sous-espèce, qui, là, reste cependant plus rare que la subsp. communis ; le problème est posé.

          2. – C’est probablement par erreur que Pyrus nivalis Jacq. (incl. P. salviifolia DC.) a été mentionné dans le territoire de la Flore. Cette espèce d’Europe mér. et centr. se caractérise par son limbe foliaire elliptique à lancéolé, gris tomenteux à la face inf. (alors qu’il est gén. glabrescent chez les deux taxons inclus dans la clé ci-dessus). Un pied correspondant probablement à P. nivalis a cependant été découvert dans les années 90 en Lorr. française (dép. Moselle), mais il semble avoir disparu par la suite. Son statut est incertain, l’espèce étant parfois utilisée comme porte-greffe.

          3. – Plusieurs espèces du genre Pyrus sont cultivées pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues, notamment P. calleryana Decaisne et P. salicifolia Pallas [essentiellement la f. pendula (Jäger) Geerinck, à port pleureur].

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