Galanthus nivalis L. (Perce-neige. Sneeuwklokje. Schneeglöckchen). — 15-25 cm. — Févr.-mars. — Géoph. bulb. — Mellifère. — Deux variétés dans le territoire de la Flore :
Spathe longue d’env. 25-35(-45) mm, formée de deux bractées soudées entre elles jusqu’au sommet. Tépales ext. dépourvus de tache verte ou vert jaunâtre au sommet == a. var. nivalis
Spathe longue d’env. 45-70 mm, formée de deux bractées gén. unies seulement à la base ou dans leur moitié inf. (mais parfois long. soudées entre elles jusqu’au sommet). Tépales ext. pourvus, comme les int., d’une tache verte ou vert jaunâtre au sommet == b. var. scharlockii
a. var. nivalis. — Frênaies des plaines alluviales, haies, prairies humides, parcs, abords des habitations. Plante probablement seulement naturalisée. — Brab., Mosan (notamment vallées du Samson et du Burnot) : AR-R ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe médiane et sud-or., Asie Mineure ; aire d’indigénat incertaine. — Médicinal.
b. var. scharlockii Caspary. — Frênaies des plaines alluviales, haies, prairies humides, parcs, abords des habitations. Plante probablement seulement naturalisée. — Mosan : R ; Fl., Camp. : RR. — Inconnu avec certitude à l’état sauvage. — [*]
OBS. — 1. – Cette espèce forme souvent des colonies denses. Ses organes aériens se développent fortement après la floraison, mais disparaissent dès le mois d’avril.
2. – En plus de la var. scharlockii, on observe une grande variabilité des plantes naturalisées, qui peuvent correspondre à plusieurs cultivars : fleurs parfois tétramères, tépales parfois très larges, fleurs « doubles »,… En outre, lorsque les deux variétés citées ci-dessus croissent ensemble, elles peuvent s’hybrider.
3. – D’autres Galanthus sont rarement cultivés pour l’ornement dans les parcs et les jardins. L’un d’eux, G. ikariae Baker, a été signalé à l’état subspontané.