Acer campestre L.

3. – A. campestre L. (Erable champêtre. Spaanse aak, veldesdoorn. Feld-Ahorn). — Atteint 20 m. — Mai-juin. — Phan. — Bois, taillis, lisières forestières, haies ; espèce plutôt calcicole. Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs ou sur des talus routiers. — Boul., Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : C ; Brab., Eifel centr. : AC ; Ard. : R (vallées) ; ailleurs : R-RR, gén. introduit. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord. — Mellifère.

OBS. — 1. – A côté de la var. hebecarpum DC. [Syn. : subsp. hebecarpum (DC.) Pax], à fruit velu (la pubescence diminuant cependant en cours de maturation), on distingue la var. campestre [Syn. : var. leiocarpum (Opiz) Wallr. ; subsp. leiocarpum (Opiz) Pax], à fruit glabre ; cette dernière variété, reliée à la var. hebecarpum par de rares intermédiaires à fruit ne présentant que quelques poils épars, est moins répandue et à distribution apparemment plus mér.

          2. – Les rameaux d’Acer campestre sont fréquemment munis d’ailes subéreuses ; ce caractère ne semble guère présenter de valeur taxonomique. A l’état défeuillé, on évitera toute confusion avec les rameaux à ailes subéreuses de certains Ulmus ; ceux-ci ont une disposition alterne, alors qu’ils sont opposés chez A. campestre.

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