Genus Oenothera L.

REM. — Le genre Oenothera est originaire d’Amérique, mais à la suite de mutations et d’hybridations, de nouvelles « espèces » ont pris naissance en Europe. Le traitement taxonomique résultant est difficile et le nombre de taxons reconnus et leur niveau hiérarchique sont très différents d’un auteur à l’autre.

De plus, l’étude des matériaux d’herbier est très délicate. Il est donc particulièrement important de noter sur le terrain divers caractères, dont on vérifiera la constance au niveau de la population échantillonnée : axe de l’inflorescence droit ou incurvé (à observer si possible au début de la floraison) ; coloration de la tige, de l’ovaire et du fruit (distinguer les nuances reprises dans la clé !) ; disposition des pointes du calice dans le bouton (joindre un schéma aux exsiccata) ; longueur et couleur des pétales (cette dernière différant parfois des fleurs épanouies aux fleurs fanées) ; longueur relative des anthères et des stigmates. On joindra si possible à l’échantillon d’herbier des pétales soigneusement étalés.

REM. — Le genre Oenothera est originaire d’Amérique, mais à la suite de mutations et d’hybridations, de nouvelles « espèces » ont pris naissance en Europe. Le traitement taxonomique résultant est difficile et le nombre de taxons reconnus et leur niveau hiérarchique sont très différents d’un auteur à l’autre.

De plus, l’étude des matériaux d’herbier est très délicate. Il est donc particulièrement important de noter sur le terrain divers caractères, dont on vérifiera la constance au niveau de la population échantillonnée : axe de l’inflorescence droit ou incurvé (à observer si possible au début de la floraison) ; coloration de la tige, de l’ovaire et du fruit (distinguer les nuances reprises dans la clé !) ; disposition des pointes du calice dans le bouton (joindre un schéma aux exsiccata) ; longueur et couleur des pétales (cette dernière différant parfois des fleurs épanouies aux fleurs fanées) ; longueur relative des anthères et des stigmates. On joindra si possible à l’échantillon d’herbier des pétales soigneusement étalés.

OBS.   1. – Adventices ou subspontanés : Oenothera cambrica Rosta?ski, O. canovirens Steele, O. depressa Greene, O. elata Humb., Bonpl. et Kunth, O. fruticosa L. subsp. glauca (Michaux) Straley (Syn. : O. tetragona Pursh), O. issleri Renner ex Rosta?ski, O. nuda Renner ex Rosta?ski, O. oehlkersii Kappus ex Rosta?ski, O. paradoxa Hudziok, O. parviflora L., O. perangusta R.R. Gates, O. pycnocarpa Atkinson et Bartlett, O. royfraseri R.R. Gates, O. rubricaulis Kleb., O. rubricauloides Rosta?ski, O. stricta Ledeb. ex Link, O. victorini R.R. Gates et Catcheside et O. wratislaviensis Rosta?ski ex Rosta?ski. Certaines de ces espèces, notamment O. issleri et O. rubricaulis, sont en voie de naturalisation locale.

          2. – A côté d’espèces hybridogènes, on connaît en Belgique les hybrides occasionnels suivants : O. biennis × deflexa, O. deflexa × depressa et O. deflexa × fallax. Sur les terrils du bassin houiller du Nord-Pas-de Calais a été signalé l’hybride O. glazioviana × subterminalis.

          3. – Oenothera laciniata Hill (Syn. : O. sinuata L.) a été signalé comme plus ou moins naturalisé sur des sables à la limite du Champ. et du Tert. par . ; la persistance ou l’extension de cette plante est à surveiller. Elle se reconnaît aisément à sa tige grêle, plus ou moins ascendante, à son limbe foliaire pennatifide et à ses petites fleurs (pétales longs de 5-15 mm, devenant d’un rouge vineux en se fanant).

          4. – On cultive pour l’ornement dans les jardins divers espèces et hybrides du genre Oenothera, notamment du groupe complexe d’O. fruticosa L. Voir aussi le n° 2 (O. glazioviana).

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