REM. — La capsule est portée par un« pied » ou carpophore. Il faut enlever le calice persistant pour le voir.
OBS. — 1. – Adventices ou subspontanés : Silene behen L., S. coeli-rosa (L.) Godr., S. conoidea L., S. cretica L., S. muscipula L., S. nocturna L., S. pendula L., S. schafta S.G. Gmel. ex Hohen. et S. stricta L.
2. – Silene italica (L.) Pers., plante vivace différant de S. nutans par ses fleurs dressées, son calice courtement pubescent, non ou éparsement glanduleux et son carpophore égalant env. la capsule (chez S. nutans, fleurs gén. penchées, calice pubescent-glanduleux et carpophore beaucoup plus court que la capsule) a été découvert en 1995 près de Metz (Lorr. française). Cette plante d’Europe mér. et du SW de l’Asie a probablement été introduite dans cette station. Quelques années plus tard, elle a aussi été observée en Belgique et dans le NW de la France, en suite à l’usage de « mélanges fleuris » ; sa naturalisation dans les milieux concernés (terrils, bord des routes, …) est probable.
3. – L’hybride Silene ×hampeana Meusel et K. Werner [Syn. : Melandrium ×dubium Hampe ; Silene ×dubia (Hampe) Santa et Guinochet non Herbich] (S. dioica × latifolia subsp. alba) se rencontre en compagnie des parents.
4. – Les deux premières espèces citées ci-dessous, normalement dioïques, peuvent présenter des fleurs hermaphrodites à la suite d’une infection parasitaire due à un champignon de l’ordre des Ustilaginales (« charbon » reconnaissable à la production abondante de spores violet sombre).