Genus Ranunculus L.

REM. — 1. – Les pétales des renoncules aquatiques doivent être examinés au moment de la récolte. Il convient de noter leur longueur, leur disposition à l’anthèse (pétales contigus ou non), la couleur de l’onglet (jaune ou blanc), la forme du nectaire (en croissant, circulaire ou ovale-pyriforme) (Fig. 41 à 43, p. 83) ( ). Il est utile de joindre au spécimen d’herbier des pétales bien étalés collés sur un carton.

          2. – Le caractère glabre ou pubescent des akènes doit être déterminé sur des fruits non arrivés à maturité (il arrive en effet que des akènes poilus à ce stade deviennent glabres au moment de leur dissémination).

          3. – Les accommodats terrestres ou faiblement immergés des renoncules aquatiques présentent gén. des fleurs à pétales plus petits, des feuilles réduites ou transformées. Leur détermination est très difficile, si pas impossible.

          4. – Les renoncules aquatiques croissent souvent en mélange. Des hybrides, fertiles ou stériles, ont été signalés dans nos régions.

          5. – Les renoncules aquatiques peuvent présenter deux types de feuilles :

– des feuilles dites flottantes, dont le limbe a un contour réniforme, à divisions plus ou moins profondes (Fig. 44 et 45, p. 83) ;

– des feuilles dites submergées, dont le limbe est découpé en lanières filiformes (Fig. 46 et 47, p. 83).

L’expression « feuilles flottantes » désigne donc un mode de découpure du limbe et pas nécessairement la position de la feuille par rapport au plan d’eau.

OBS. — 1. – L’hybride Ranunculus bulbosus × serpens subsp. nemorosus a été signalé jadis une fois en Belgique. Il est à rechercher, de même que d’autres hybrides entre espèces du subg. Ranunculus.

           2. – Adventices : Ranunculus marginatus D’Urv. et R. muricatus L.

OBS. — 1. – Les hybrides suivants ont été observés avec certitude en Belgique : Ranunculus aquatilis × peltatus (R. ×virzionensis Félix), R. aquatilis × trichophyllus (R. ×lutzii Félix) et R. peltatus × trichophyllus ; la présence d’autres hybrides dans le territoire de la Flore est probable.

           2. – Toutes les espèces du sous-genre Batrachium sont indiquées ci-après comme vivaces (Hydrogéoph.). En fait, bon nombre d’entre elles peuvent sans doute, dans certaines circonstances, se comporter en annuelles (Hydrothér.).

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