Arbustes ou buissons, rarement lianes. Feuilles opposées, simples, sans stipules. Inflorescence : une grappe, un corymbe, une panicule, une cyme ou parfois fleurs solitaires. Fleurs hermaphrodites, accompagnées parfois de fleurs stériles, à symétrie radiaire, gén. 4-5-mères. Sépales soudés entre eux, formant un tube lobé, parfois colorés (fleurs stériles). Pétales en même nombre que les sépales, libres entre eux. Etamines : 8-nombreuses. Carpelles : (2-)3-5, soudés entre eux ; ovaire infère ou parfois semi-infère ; styles libres ou soudés entre eux dans leur partie inf. ; placentation axile. Fruit : une capsule à nombreuses graines. — Env. 200 espèces, des régions tempérées et chaudes, surtout dans l’hémisphère boréal.
OBS. — Outre des représentants des deux genres analysés dans la clé, on cultive pour l’ornement dans les jardins et les parcs plusieurs espèces d’Hydrangea L. (Hortensia. Hortensia, waterstruik. Hortensie), à fleurs bleues, roses ou blanches, toutes ou une partie d’entre elles stériles et de grande taille. Ce sont le plus souvent de petits arbustes, tels H. paniculata Siebold, à inflorescence pyramidale, et H. macrophylla (Thunb.) Seringe (Syn. : H. hortensia Siebold), à inflorescence subglobuleuse-corymbiforme. Un taxon lianeux, à fleurs blanches, est également fréquemment cultivé : il s’agit de H. anomala D. Don subsp. petiolaris (Siebold et Zucc.) McClint (Syn. : H. petiolaris Siebold et Zucc.). Le premier a été observé rarement à l’état subspontané.